Rien, je ne te regrette en rien
Si « RIEN », du haut de ses 4 lettres, résume à lui seul l’idée de ne réaliser aucune activité pourquoi lui accorder une telle place dans notre vocabulaire, le décliner dans toutes les langues si ce « RIEN » n’est en rien nécessaire ?
Après tout, nous pourrions laisser un « Blanc » en 5 lettres, qui deviendrait alors plus important que « RIEN » le faisant passer pour Mont.
Et que devrions nous penser de celui qui s’embourgeoise devant nos remerciements ? « DE RIEN » deviendrait-il tout avec bienséance ?
En écrivant sur « RIEN » je me dis que je fais , pire encore que je suis, parce que ce petit rien me permet d’exprimer ce que je suis dans ce qu’il y a de plus fou, parce que « Rien » ce n’est pas « NIER » c’est accepter ce tout qui grandit l’air de rien en nous.
Je n’écris pas pour rien, j’écris pour tout.