Je n’ai pas le temps, mon esprit, est ailleurs !
Il était temps que j’écrive une chronique sur le temps, mais jusqu’à présent je n’avais pas vraiment le temps, trop occupée à redistribuer passé et futur pour comprendre le sens donné à mon présent. D’ailleurs en l’espace d’un instant je viens de perdre mon temps tentant en vain de justifier cette mauvaise gestion du temps et mon absence au présent.
Parce qu’il est des temps qui ne s’accordent pas vraiment, entre conditionnel, subjonctif et impératif, participe passé et futur antérieur, le présent simple semble bien trop simple pour daigner lui accorder un peu de mon présent.
Je me plains souvent de cette complexité à vivre l’instant présent pas assez présent pour me permettre d’accomplir tout ce que le futur me réserve à en juger mon histoire passée…
Pourtant c’est en faisant une pause dans mes pensées, l’air de rien, que je prends conscience du pouvoir d’acceptation et de résilience de mon présent pour envisager l’avenir sereinement.
Depuis j’ai choisi de prendre le temps, consciente, de l’avoir toujours eu.